Exploitation as a Path to Development: Sweatshop Labour, Micro-Unfairness, and the Non-Worseness Claim

Auteurs

  • Michael Randall Barnes Carleton University

Mots-clés :

Exploitation, sweatshop

Résumé

Le travail « à la sueur » est parfois défendu contre les critiques par des arguments qui que l'utilisation de ce type d’argument est trompeuse. Après avoir examiné le cas de l'exploitation dans les ateliers de misère, en réfutant certaines allégations selon lesquelles la micro-injustice ne peut servir à évaluer l’exploitation du travail dans ces ateliers, je défends l’idée que, même si cette pratique peut sembler admissible en raison de prestations autrement inaccessibles au pauvres, il reste un devoir de répondre aux conditions de fond qui rendent cette forme de mauvaise conduite possible. Je soutiens que le type d’argument conséquentialiste développé pour défendre l’exploitation est finalement peu convaincant. soulignent le caractère volontaire du choix du travailleur, et le fait que les ateliers clandestins constituent une source de revenus dans un contexte où aucune autre source similaire n’existe. L'enjeu est de savoir s’il s’agit d'exploitation, comme leurs adversaires le soulignent, ou s’il s’agit d'exploitation mutuellement bénéfique et consensuelle. Cette défense indique que si l'exploitation est meilleure pour la partie exploitée, il ne peut s’agir d’un mal sérieux. L'exploitation est donc moralement autorisée, ce qui fait de l'exploitation des pauvres un chemin justifiable au niveau mondial pour le développement. Dans cet article, je soutiens

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Publiée

2024-01-16

Comment citer

Barnes, M. R. (2024). Exploitation as a Path to Development: Sweatshop Labour, Micro-Unfairness, and the Non-Worseness Claim. Ethique, Economie Et Biens Communs, 10(1). Consulté à l’adresse https://journal.upaep.mx/index.php/EthicsEconomicsandCommonGoods/article/view/244

Numéro

Rubrique

Research articles