Peut-on être le patron de ses propres enfants ?
Les limites éthiques de l’enrôlement des enfants mineurs dans l’entreprise familiale
Abstract
Depuis de nombreuses années, la lutte contre le travail des enfants est une des préoccupations majeures de l’Organisation internationale du travail1. De leur côté, les gouvernements des pays économiquement développés ont, de plus en plus, tendance à considérer qu’ils doivent conditionner leurs relations économiques et commerciales au fait qu’elles ne donnent pas lieu à l’exploitation d’une main-d’oeuvre enfantine. Toutefois certains pays moins avancés voient parfois dans ces attitudes une forme de protectionnisme déguisé à l’égard d’économies pour lesquelles le travail des enfants peut être vital. Cette controverse soulève la question éthique de savoir s’il existe des raisons d’accepter certaines formes d’utilisation d’une telle maind’oeuvre. La réflexion philosophique sur ce sujet est malheureusement indigente2. On tentera ici d’y remédier en traitant un cas particulier : celui de l’enrôlement dans l’entreprise familiale.
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